Défenseur des droits en matière de signalement d’alerte : du nouveau
Le rôle du Défenseur des droits en matière de signalement d’alerte vient d’être renforcé. Au programme : un nouvel adjoint chargé d’accompagner les lanceurs d’alerte et de nouvelles missions d’information et de conseil…
Un rôle renforcé et étendu
Pour rappel, le Défenseur des droits en matière de signalement d’alerte avait pour rôle d’orienter les lanceurs d’alerte vers les autorités compétentes et de veiller au respect de leurs droits et libertés.
Désormais, il doit également :
- informer et conseiller les lanceurs d’alerte ;
- défendre les droits et libertés des lanceurs d’alerte et des personnes protégées dans le cadre d’une procédure d’alerte.
Ces nouvelles prérogatives sont assurées par un nouvel adjoint chargé de l’accompagnement des lanceurs d’alerte.
De plus, les prérogatives du Défenseur des droits en matière de signalement sont précisées. Ainsi :
- lorsque le signalement relève de sa compétence, il le recueille, le traite selon une certaine procédure et fournit un retour d’informations à son auteur ;
- lorsque le signalement relève de la compétence d’une autre autorité, il oriente son auteur vers celle-ci ;
- lorsque le signalement ne relève de la compétence d’aucune autorité, ou est susceptible d’en intéresser plusieurs, il oriente l’auteur vers l’autorité, l’administration ou l’organisme le mieux à même d’en connaitre.
Enfin, le Défenseur des droits peut être saisi par toute personne pour :
- rendre un avis sur sa qualité de lanceur d’alerte ;
- rendre un avis dans lequel il apprécie si elle a respecté les conditions pour bénéficier de la protection prévue par un autre dispositif spécifique.
Cet avis doit être rendu dans un délai de 6 mois.
Source : Loi organique n° 2022-400 du 21 mars 2022 visant à renforcer le rôle du Défenseur des droits en matière de signalement d’alerte.
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